L'enregistrement :
La
tête d'enregistrement magnétique est
en fait un électroaimant : elle est constituée
d'un anneau en fer non fermé (l'espace vide entre les deux branches de
l'anneau s'appellant l'entrefer) autour duquel est enroulé un fil conducteur
en forme de bobine.
Le signal électrique à enregistrer circule sous forme d'un
courant dans cette bobine.
Lorsqu'un courant circule dans cette bobine, cela crée un champ magnétique.
Ce champ est canalisé par l'anneau de fer et les lignes de champ ne
"s'échappent" de l'anneau qu'au niveau de l'entrefer. Elles viennent
alors impressionner la bande magnétique qui circule au dessus de l'anneau.
La bande magnétique est constituée de très fines particules
magnétiques collées sur un support en plastique, ces très
fines particules magnétiques sont comme autant d'aimants.
Lorsque le champ qui vient impressioner la bande magnétique est très
fort, tous ces petits aimants s'alignent avec lui et cette partie de la bande
porte alors une aimantation très forte.
Lorsque le courant circulant dans la bobine est moins intense, le champ magnétique
auquel il donne naissance sera lui aussi moins intense, et les petits aimants
de la bande magnétique s'orienteront seulement partiellement avec lui
: l'information résultante portée par la bande sera un champ magnétique
d'une intensité moins grande.
On arrive ainsi à stocker l'information donnant l'intensité
du signal. La bande avance sans cesse à une vitesse constante : les variations
temporelles de l'intensité du signal (sa fréquence) sont ainsi
transcrites en variation spatiales de l'intensité du signal magnétique
sur la bande.
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